Accompagnement à la transformation digitale : 6 spécificités des PME/ETI

La mise en place d’outils et de méthodes de travail autour du digital est devenue un impératif pour la compétitivité des entreprises. Après les grandes entreprises, PME et ETI se lancent dans la transition digitale en faisant face à des défis spécifiques à leur taille et à leur fonctionnement. En se digitalisant, elles recherchent avant tout la performance, qu’elles atteignent en intégrant la transformation à une démarche globale, soutenue par des outils de pilotage. Elles peuvent profiter de cette opportunité pour tirer partie de l’intelligence artificielle, domaine dans lequel elles accusent un retard. Deux autres spécificités des PME et ETI sont bien souvent la difficulté à accepter le changement et les ressources limitées. Basé sur une solide connaissance du terrain, l’accompagnement à la transition des PME/ETI requiert une approche stratégique et personnalisée pour répondre au mieux aux enjeux de ces entreprises.

1 - Des objectifs tournés vers une quête d’efficacité

Si les objectifs de la transformation digitale d’une PME ou ETI peuvent être variés, ils ont la particularité commune de tendre vers la poursuite d’une efficacité accrue. Cela peut passer par une meilleure satisfaction client en proposant des services innovants ou l’optimisation des process afin d’aboutir à une meilleure productivité. Passé un certain cap de développement, les ETI ont par ailleurs besoin d’outils de gestion de la relation client (CRM), d’outils de collaboration interne, de centraliser les données et de mettre en place un système de cybersécurité adéquat.
Prenant conscience de la corrélation entre un cadre de travail épanouissant et une hausse de la productivité, PME et ETI se préoccupent de plus en plus de la qualité de vie au travail, qui peut être améliorée avec l’arrivée du digital. Miser sur le bien-être au travail est aussi un moyen de lutter contre l’absentéisme, le turnover et les difficultés de recrutement de talents, problématiques coûteuses et qui perturbent l’organisation.

2 - Une transformation qui doit porter sur la structuration globale

Une étude de l’école EM Normandie qui porte sur la transformation digitale des entreprises (*) souligne la tendance des entreprises, en particulier les TPE et PME, à assimiler la notion de transition numérique à la seule digitalisation des documents et des échanges. “Surtout, elles ne transforment pas en profondeur leurs pratiques et leurs processus organisationnels et ne s’appuient pas sur le digital pour renforcer ou renouveler leur proposition de valeur. Cette seconde étape n’est que rarement franchie. Les entreprises sont pourtant conscientes des apports bénéfiques de la digitalisation (sur leur relation avec leurs parties prenantes, leur organisation et leurs méthodes de travail, leur visibilité…).”.
(*) EM Normandie, Quelles clés pour transformer les entreprises digitalisées en entreprises numériques, 2023
Lorsque des petites et moyennes entreprises envisagent une transformation digitale, elles doivent souvent repenser un système d’information qui s’est construit de manière empirique, sans vision stratégique définie. Or, le digital doit se mettre au service de la stratégie de l’entreprise. L’un des risques derrière une transformation digitale pas suffisamment construite est d’aboutir à une modernisation des outils sans concourir à l’enjeu global. Il arrive aussi que la stratégie de l’entreprise soit définie, mais pas correctement pilotée ou communiquée aux équipes. Le travail d’accompagnement en transformation digitale doit alors commencer par une clarification de la stratégie globale, une implication des équipes dans le processus et la mise en place d’outils de pilotage.

3 - Le digital au service d’un meilleur pilotage

Un accompagnement à la transformation digitale auprès d’une PME ou d’une ETI doit donc s’intéresser en particulier à l’organisation et à la stratégie de l’entreprise. Une fois que la stratégie est clairement définie, on s’intéresse à la manière dont les outils numériques peuvent être mis au service de ses objectifs et enjeux. Selon l’étude de l’EM Normandie, une partie des entreprises n’a pas conscience de l’impact positif des outils digitaux sur l’organisation, les méthodes de travail et la stratégie de l’entreprise. Il s’agit donc d’accompagner à la fois à l’appropriation des enjeux de la transition et, si besoin, la définition d’une stratégie globale soutenue par des outils de pilotage.
La transformation digitale d’une organisation est l’occasion de définir des KPI (indices clés de performance), indispensables pour le pilotage interne. Ils offrent un aperçu en temps réel des performances de l’entreprise. Pour les mettre en place, des données pertinentes doivent être récupérées et traitées de manière pertinente.

4 - Après les grandes entreprises, l’IA entre dans les ETI et PME

En alliant l’IA à leur transformation digitale, les entreprises qui sont prêtes à mettre en place de nouveaux processus peuvent améliorer leur communication et leur prospection. Certaines organisations choisissent même de placer l’IA au centre de leur transformation. Elles peuvent, par exemple, automatiser certaines tâches afin que les salariés puissent se consacrer à des activités à forte valeur ajoutée.
Les grandes entreprises ont déjà largement intégré l’intelligence artificielle dans leur outils de travail. C’est naturellement que les ETI suivent désormais le mouvement. Du côté des PME, l’IA fait plutôt son entrée via des logiciels dans lesquels les éditeurs l’ont déjà intégrée. Le sujet de l’IA est boosté par les médias, ce qui pousse les ETI à vouloir s’en saisir lors de leur transformation digitale. Un consultant est alors à même de proposer des outils utilisant l’IA en fonction des objectifs et des ressources de l’entreprise.

5 - Une résistance au changement à différents niveaux

Comme tout grand changement, la transformation digitale peut se heurter à une résistance face à la nouveauté, frein qui se retrouve particulièrement dans les PME et ETI.. Parfois, le résultat de la réflexion stratégique menée lors de l’accompagnement n’est pas aligné avec ce que les personnes avaient imaginé, du côté métier comme à la direction. Même si les solutions mises en place visent à faciliter la qualité de service et les relations avec l’écosystème de l’entreprise, la résistance au changement peut également se retrouver chez les clients.
Dans ce domaine, le consultant va pouvoir apporter son expertise en matière de conduite du changement. Son approche, ou celle de son équipe, va porter sur l’humain et travailler au plus près du métier. En tant qu’intervenant extérieur, il peut clarifier la feuille de route pour l’ensemble des équipes dans un échange dénué de l’affect qui peut exister entre la direction ou le management et les salariés. De plus, l’expérience du consultant sur ce type de transformation lui permet d’anticiper et de lever certains freins avant qu’ils ne pèsent sur le projet.

6 - Des ressources et des compétences parfois limitées

Une dernière spécificité des PME/ETI à souligner est la difficulté qu’elles peuvent éprouver à mobiliser des ressources qualifiées pour gérer de front les tâches quotidiennes et un projet de transformation digitale. L’accompagnement vient répondre à cette problématique. La posture du consultant et son expérience des PME et ETI engagées sur la voie de la transformation digitale lui offrent une vue 360 pour mener à bien ce projet. Il tient également compte des capacités financières de l’entreprise pour l'aiguiller sur des priorités.
L’équipe interne monte en compétence durant ce processus. En effet, le consultant veille à inclure le client tout au long de sa mission et à transférer des compétences en interne. Par ailleurs, la conduite du changement ne se limite pas à l’acceptation de la transformation, le consultant effectue un travail de recueil des besoins des différents acteurs. Il comprend à la fois les contraintes du marché et les enjeux du métier, ce qui lui permet de proposer des solutions éclairées par des indicateurs fiables.

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Chez Hibyrd, nous proposons un accompagnement sur mesure, en fonction des capacités de l’entreprise, sur la durée qui lui convient. Si la feuille de route est établie sur plusieurs années, nous savons faire preuve de flexibilité pour faire évoluer le plan de base au fil des besoins.
Nous sommes convaincus que les organisations doivent être capables d’apprendre de leurs expériences, c’est-à-dire de devenir apprenantes. C’est pourquoi nous avons développé une approche hybride entre le consulting et le coaching nommée Hilearn®, parfaitement adaptée à la transformation digitale des PME et ETI. Hilearn® passe par un accompagnement au développement de projet dans ses dimensions techniques, opérationnelles et humaines. Au cours de leur transformation digitale, nous aidons ainsi les entreprises à effectuer ce travail de transition vers un modèle d’organisation plus résiliente, également capable de travailler en mode projet.

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